En reggae, en dancehall et en dubstep, on ne parlera pas d’instrumental pour désigner la partie musicale qui accompagne les paroles d’une chanson, nous parlerons plutôt de « riddim ». Encore un terme peu connu, découvrons ici ce que c’est.
Le riddim, un instrumental de musique particulier
Issue de « rythm » en anglais, le mot riddim est un dialecte jamaïcain qui se réfère à la pattern musical ou à la séquence de base d’une chanson reggae, dancehall ou dubstep. Tandis que l’instrumental d’une musique est destiné à un usage unique, la particularité du riddim est qu’il peut être utilisé à maintes reprises et à volonté par les artistes, et ce dans plusieurs chansons sans que cela empêche le succès du morceau. Comme exemple palpable, le morceau ItalStew d’un jeune DJ jamaïcain qui fut une reprise du riddim original du morceau très populaire CussCuss, connu à son tour un succès remarquable. Au vu de cela, le riddim est considéré comme une caractéristique importante pour le succès musical notamment dans le reggae. Lire le site pour mieux connaitre cet instrument.
Le Riddim dans le reggae
Qui parle de reggae parlera aussi du riddim. Réalisé avec une guitare (électrique ou non) et une batterie composée de grosse caisse et de caisse claire, le riddim donne une mélodie et détermine une structure rythmique des musiques jamaïcaines grâce à sa ligne de basse qui constitue son noyau même. La relation entre le riddim et le reggae se justifie par le fait que le reggae est un rythme à quatre temps avec accentuation par la basse. C’est d’ailleurs le riddim qui révèle l’identité de ce style musical.
Les chansons de Bob Marley font partie des riddims les plus célèbres. Bien avant le reggae, le riddim était employé dans le genre musical dancehall et plus récemment par la dubstep un genre de musique électronique.